La culpabilité…

Nous avons tous le droit de penser et de dire « je ne le(s) supporte plus !!!! ». Essayons de le dire à haute voix et prenons le temps d’accueillir ce qui se passe en nous… Nous pouvons le chanter, le crier, l’écrire sur la buée qui s’installe dans la salle de bain… Laissons-nous guider par notre imagination et notre créativité et ne gardons pas cette émotion en nous. Si elle se manifeste, c’est pour nous mettre en mouvement !

Avant de s’autoriser à le dire, nous cheminons parfois longuement et nous questionnons sur notre posture de parent : « je n’y arrive plus, c’est trop, je suis épuisé(e)… ». Nous sommes parfois mal à l’aise avec ces idées et elles nous amènent à culpabiliser. Ah ! LA CULPABILITE ! Et voilà le mot est lancé ! C’est une émotion qui peut constituer un garde-fou, elle permet de se poser des questions justes, à condition de ne pas tomber dans la victimisation.

Essayons de transformer cette culpabilité en responsabilité afin d’être acteur plutôt qu’observateur de nos vies. Rappelons-nous que la perfection n’est pas de ce monde… nous restons des êtres humains avec nos émotions et nos réactions, acceptons-le !

Plusieurs raisons peuvent venir expliquer ce ressenti de « trop plein ».

Quels que soient le contexte et les conditions dans lesquelles nous traversons cette période historique, elle s’inscrit en nous et puise dans notre énergie pour diverses raisons (questionnements, soins, peurs…). Cela s’ajoute imperceptiblement à notre charge mentale quotidienne, sans que nous en ayons véritablement conscience.

Les vacances scolaires arrivant à leur terme, la perspective de la rentrée scolaire de nos enfants se profile et nous pensons à cette mise en mouvement si caractéristique du mois de septembre (coordination entre nos plannings professionnels et le planning scolaire de nos enfants, activités extra scolaires et/ou extra professionnelles).

Dans ce tourbillon, ne vous oubliez pas et tentez de « sentir » ce qui se passe en vous. Accordez-vous une bulle de temps quotidienne, même s’il ne s’agit que de 5 minutes, elles peuvent parfois être salutaires pour vous et ceux qui vous entourent.

A travers ce petit article, je vous encourage avec beaucoup de douceur à prendre soin de vous et vous invite à davantage de bienveillance envers vous-même comme vous le feriez avec un être cher. N’oubliez pas que la personne avec laquelle vous passez le plus de temps, c’est VOUS !

On en parle ?