En Juillet, portés par l’enthousiasme des longues soirées d’été faites de ce que vous aviez envie d’y mettre parce que vous étiez en vacances, vous avez décidé de caler une date pour un week end familial avec grands-parents, tonton, tata, cousins, cousines courant Novembre…
Et ça y est, dans quelques jours ils seront tous là !!
Vous avez tellement attendu ce moment, à chaque fois que vous avez terminé une conversation téléphonique avec chacun d’entre eux, vous avez dit ou entendu : « oh, vivement ce fameux week-end ! », « je suis impatiente ! », « on a hâte de vous voir ! »…
Et puis, et puis… il y a un « Petit Quelque Chose » (=PQC)… insignifiant… mais bel et bien là qui toque à la porte comme pour vous dire quelque chose…
Que faites-vous ? Vous prenez le temps de l’écouter ou vous feignez de ne pas l’entendre ?
HYPOTHESE A :
Vous appuyez sur pause et prenez le temps d’accueillir et de regarder de quoi est fait PQC, de faire connaissance ! Parfois PQC vient juste vous signifier de faire des aménagements dans votre quotidien pour freiner un peu la roue du temps. Il vous invite à un peu plus de créativité.
C’est bien gentil mais comment fait-on ? Comme les petits enfants quand ils jouent à « et on dirait que.. ».
Si vous avez le temps et que cela ne vous coûte pas trop (pensez toujours à l’écologie familiale de façon à ce que tout le monde y trouve son compte et ne soit pas trop en déséquilibre), tentez l’expérience sur un temps donné de dire à tout le monde à la maison, « et on dirait qu’on serait dans un film ou un dessin animé (adapté le vocabulaire à votre auditoire) et que ce serait la scène où on est tous au ralenti « . Montrez leur un exemple en marchant hyper doucement (si, si vous savez faire ; pensez à Mitch ou à Pamela dans Alerte à Malibu) et/ou en décortiquant toutes les syllabes des mots que vous prononcez. Amusez-vous !
J’ai fait une petite digression quant à notre thème de départ… Cela me semblait important de revenir à ces fondamentaux qui font que nous nous sentons davantage dans l’ici et maintenant et colorent puissamment le quotidien ! Et nous permettent d’être disponibles à soi et aux autres !
Donc, reprenons, que raconte PQC ? Que depuis cet été, de l’eau a coulé sous les ponts, que le quotidien a vite repris les rênes. Réveil, école, boulot, soirée, dodo…
Les week-end sont de petites bulles précieuses pendant lesquels on peut avoir cette impression de se soustraire au temps, ce ne sont plus les minutes qui dictent les règles du jeu mais bien vous qui décidez de ce que vous allez en faire ! Sentiment de puissance intense n’est-ce pas ?!
Alors les semaines qui viennent de passer où une formation vous a volé un week-end, un déplacement vous a emprunté une soirée en famille, un pneu crevé vous a retenu un peu trop longtemps pour que vous puissiez emmener le grand à son activité préférée, vos migraines qui prennent trop de place, la gastro de la petite dernière qu’on guette comme le lait sur le feu pour qu’elle ne se propage pas au reste de la tribu, tout ça, ça fait un PQC assez dodu, qui a besoin de place et d’être entendu !
Et ça peut donner du « j’ai envie d’être tranquille et de passer la journée sans bruit, sans agitation »…
A cela s’ajoute la perspective ORGANISATIONNELLE du week-end ! Vous la voyez cette perspective là ? Qu’est-ce qu’on va faire à manger ? Comment organise-t-on les couchages ? Et tout ça c’est la partie émergée de l’iceberg, ce que PQC dit haut et fort.
Il y a aussi, ce que PQC vous chuchote à l’oreille : « mais si la maison n’est pas ultra propre, que va penser ma mère ? Et quand mes enfants vont quitter la table, mon frère va faire la grimace parce qu’il veut que les siens restent à table, donc je vais prendre sur moi et demander aux miens de rester à table… Et quand ils vont perdre patience, c’est papi qui va faire une réflexion bien cinglante pour signaler que de son temps, ça ne se passait pas comme ça… Vous les entendez ces petites phrases assassines ? Comment vous aménagez tout ça, vous ? Parce que ça fait une belle charge !
Tiraillé(e) ? C’est bien le mot qu’on pourrait employer. La perspective des bons moments partagés ET l’énergie que ça demande. J’ai bien écris ET et pas OU. C’est une des clés ; pour que la balance soit à l’équilibre, les 2 plateaux sont remplis. Vous pouvez accepter d’être « fatigué(e) » ET accueillir votre famille. Ou faire le choix de reporter. Qu’est-ce qui vous semble juste à cet instant ? Prenez le temps de ressentir physiquement si « ça vous fait plutôt oui ou plutôt non » (expression venant tout droit du Canada).
Alors à l’approche de ce week-end, prenez le temps d’écouter PQC, au risque qu’il vienne frapper à votre porte dans un moment inopportun qui pourrait vraiment vous mettre à mal, ça ce serait l’HYPOTHESE B.
Nous revoilà encore avec cette idée d’écologie ! C’est important pour rester à l’équilibre !
Soyez cool avec vous ! Etre à l’écoute des signaux que vous envoie votre corps n’est pas être égoïste, c’est opter pour un fonctionnement « optimal » sur du long terme ! Pour ça, il faut s’accorder un peu de temps, accepter que les baguettes magiques n’existent pas, acquérir quelques outils et récupérer quelques clés qui sont parfois cachées mais jamais loin !
Je prends en charge les PQC et vous propose des accompagnements pour les apprivoiser, modifier les couleurs de votre quotidien et élargir votre palette, un tableau sans nuance peut parfois paraître terne !
On en parle ?